La ministre française des Armées, Florence Parly, a mené des discussions à Bagdad jeudi 27 août, promettant de continuer à soutenir la lutte de l'Irak contre les éléments restants de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).

Parly est le deuxième ministre français à visiter la capitale irakienne cet été après le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian le mois dernier.

Elle s'est entretenue avec son homologue Jumaa Inad et le président Barham Saleh, et doit rencontrer le Premier ministre Mustafa Kadhemi avant de se rendre dans la région kurde du nord de l'Irak.

Lors d'une brève conférence de presse avec Inad, elle a déclaré que la France espérait reprendre ses services de formation et de l'armement des forces de sécurité irakiennes« dès que possible ».

Le soutien a été suspendu plus tôt cette année face à la pandémie du COVID-19.

Parly a indiqué qu'elle et Inad avaient également discuté du renforcement des méthodes de surveillance de l'Irak, « par voie terrestre et dans son espace aérien », pour serrer les cellules dormantes de l'EIIS toujours en activité dans les zones désertiques.

« Nous sommes convaincus que la lutte contre [l'EIIS] n'est pas terminée », a-t-elle déclaré. « Nous sommes à vos côtés ».

Avant son voyage, le ministère français de la Défense a déclaré qu'il voulait s'assurer que les opérations contre l'EIIS en Irak ne seraient pas déraillées par les tensions accrues entre les États-Unis et l'Iran.

Lors de sa visite en juillet, Le Drian a insisté sur le fait que Bagdad « devrait se dissocier des tensions régionales » et rester concentré sur la lutte contre les extrémistes.