Une résurgence redouté de « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) ne s'est pas concrétisée jusqu'à présent en Irak, préparant le terrain vers une réduction supplémentaires des troupes de la coalition, a fait savoir un commandant américain mercredi 22 juillet.
Même si l'EIIS ne pourra jamais être entièrement éradiqué, le groupe a considérablement diminué par rapport à la période où il contrôlait des territoires en Syrie et en Irak il y a quelques années, a annoncé le général de division Kenneth Ekman, commandant-adjoint des forces de la coalition, aux journalistes.
« Cela nous a permis de réduire notre présence en Irak, » a indiqué Ekman, s'exprimant depuis Bagdad.
« Je crois qu'avec le temps, vous allez voir une réduction lente des forces américaines, » poursuit-il.
Il y a maintenant environ 5.200 soldats américains en Irak.
Les relations entre les deux pays étaient tendues depuis une série d'attaques sur les intérêts américains en Irak fin 2019 que Washington a attribué à l'Iran ou ses alliés paramilitaires en Irak.
Ekman a souligné qu'un des principaux signes du recul de la menace de l'EIIS est son incapacité à contrôler du territoire, et ses activités réduites à une « petite insurrection qui se cache dans les zones rurales et... les caves ».
L'EIIS a saisi de grandes parties de la Syrie et l'Irak voisin en 2014, mais plusieurs campagnes militaires ont éventuellement entraîné sa défaite territoriale.
Ekman a remarqué que l'objectif maintenant est de garder la pression sur l'EIIS et de continuer à renforces les forces de sécurité irakiennes.
Plusieurs bases militaires ont été remises aux forces irakiennes et un grand camp d'entraînement près de Bagdad leur sera remis samedi, a-t-il ajouté.