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Sécurité

Des roquettes frappent près de l'aéroport de Bagdad, selon l'armée irakienne

AFP

Cette photo prise le 13 mars montre des véhicules militaires endommagés à la suite de frappes aériennes militaires américaines dans une zone militarisée de la région de Jurf al-Sakhr dans la province de Babylone en Irak (au sud de la capitale) contrôlée par le Kataib Hezbollah. [AFP]  

Cette photo prise le 13 mars montre des véhicules militaires endommagés à la suite de frappes aériennes militaires américaines dans une zone militarisée de la région de Jurf al-Sakhr dans la province de Babylone en Irak (au sud de la capitale) contrôlée par le Kataib Hezbollah. [AFP]  

Trois roquettes ont frappé près de l'aéroport de Bagdad pendant la nuit sans causer de dégâts, ont indiqué les forces de sécurité irakiennes mardi 16 juin, marquant la quatrième attaque de ce type en un peu plus d'une semaine.

Un communiqué de l'armée irakienne a indiqué que les projectiles de type Katyusha avaient été tirés depuis les bords sud-ouest de Bagdad, où les forces de sécurité ont trouvé plus de roquettes installées sur des plates-formes en bois.

Elle fait suite à une série d'incidents similaires, y compris une attaque à la roquette le 13 juin qui a frappé une base irakienne au nord de Bagdad où sont basées les troupes de la coalition dirigée par les États-Unis.

Le 8 juin, deux roquettes ont touché le terrain du complexe de l'aéroport de Bagdad et une roquette non guidée a frappé près de l'ambassade américaine dans la zone verte de haute sécurité d'Irak deux jours plus tard.

De telles attaques sont rarement revendiquées, mais Washington a montré du doigt les factions pro-iraniennes en Irak, principalement le Kataib Hezbollah.

Depuis fin 2019, plus de 30 tirs de roquettes ont visé des installations irakiennes hébergeant des diplomates ou des troupes étrangères.

Attaques en augmentation au milieu de liens améliorés

Les tensions ont atteint leur point d'ébullition en janvier lorsque les États-Unis ont tué le général iranien Qassem Soleimani et le commandant irakien Abou Mahdi al-Mohandis lors d'une frappe de drone à Bagdad.

Fin mars, les tensions se sont apaisées et le rythme des tirs de roquettes a considérablement ralenti - mais il a de nouveau augmenté la semaine dernière alors que les États-Unis et l'Irak se préparaient pour des pourparlers bilatéraux.

Le dialogue stratégique lancé le 11 juinvise à établir un cadre pour la présence de troupes américaines dans le pays et à renforcer les liens économiques et culturels.

Dans le cadre des pourparlers, Washington a déjà promis de continuer à réduire les niveaux de troupes dans le pays, qui étaient au nombre d'environ 5 200 l'année dernière.

L'Irak, quant à lui, s'est engagé à "protéger le personnel militaire" opérant sur son territoire dans le cadre de la coalition dirigée par les États-Unis combattant "l'État islamique en Irak et en Syrie" (EIIS).

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