L'armée irakienne a déclaré lundi 8 juin qu'une roquette avait frappé le périmètre de l'aéroport de Bagdad, où les forces américaines sont déployées, lors d'une nouvelle attaque contre les intérêts américains en Irak.

Alors qu'une vague d'attaques similaires qui a commencé en octobre s'est atténuée depuis, la dernière frappe est survenue trois jours avant les pourparlers américano-irakiens dans le cadre d'un "dialogue stratégique", y compris sur la future coopération militaire.

Un responsable de la sécurité a déclaré à l'AFP que l'attaque n'a pas fait "de victimes ou dégâts".

L'aéroport international de Bagdad est fermé en raison des mesures de confinement dues au coronavirus en Irak, qui a enregistré quelques 13.000 cas, dont 400 décès à cause de la maladie.

Les tirs de roquettes de lundi étaient la 29e attaque de ce type contre des troupes ou des diplomates américains depuis octobre.

Aucune des attaques n'a été revendiquée, mais Washington a accusé des groupes armés soutenus par l'Iran et son Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).

En janvier, un drone américain a tué le commandant de la Force Qods du CGRI Qassem Soleimani près de l'aéroport de Bagdad, déclenchant une nouvelle escalade des tensions entre Washington et Téhéran.

En réponse, le parlement de Bagdad a voté pour l'expulsion de tous les soldats étrangers du territoire irakien, mais la décision n'a jamais été mise en œuvre.