Des roquettes ont frappé la zone verte de Bagdad, où se trouve l'ambassade des États-Unis, jeudi 18 juin, la cinquième attaque de ce type en 10 jours, ont indiqué des sources de sécurité à l'intérieur du quartier de haute sécurité.
Des journalistes de l'AFP ont entendu au moins trois explosions, suivies du son des sirènes de la zone verte.
Il n'y a eu aucun rapport immédiat de victimes ou de dégâts.
Comme pour les attaques précédentes, il n'y avait pas eu de revendication de responsabilité.
Depuis octobre, au moins 32 attaques ont visé des intérêts américains en Irak que les États-Unis ont imputés aux milices irakiennes soutenues par l'Iran.
C'était la deuxième attaque à la roquette près de l'ambassade américaine depuis le 8 juin, tandis que d'autres attaques ont visé l'aéroport de Bagdad, où sont stationnées les troupes américaines, et une base au nord de la capitale.
La reprise des attaques après des semaines de calme coïncide avec le lancement le 11 juin d'un dialogue stratégique entre Washington et Bagdadqui vise à mieux définir leurs relations militaires, économiques et culturelles.
Dans le cadre des pourparlers, Washington a déjà promis de continuer à réduire les niveaux de troupes dans le pays, qui étaient au nombre d'environ 5 200 l'année dernière.