Les forces de sécurité irakienne ont lancé mardi 24 mars un raid et une opération de recherche des cachettes des restes de « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) dans la province rurale de Diyala .
Des forces des 8e et 9e régiments de la police locale, l'unité d'urgence de la police de Diyala et le Régiment modèle ont participé à l'opération, avec le soutien des équipes d'ingénierie et chiens (K9) de la police et l'unité de communications.
L'opération a couvert des zones dans le village d'Abou Karma et les roseaux autour de la rivière de Diyala, a annoncé le Commandement de la police de Diyala dans un communiqué.
Elle avait pour but de « poursuivre les gangs terroristes de l'EIIS et les empêcher de trouver des abris sûrs dans ces zones», a-t-il indiqué.
Les récentes opérations de sécurité à Diyala et celles qui l'ont précédé dans les collines de Hamreen, Makhoul, Makhmour et le désert de l'Anbar « étaient destinées à réduire la menace des restes de l'EIIS à la sécurité des civils, en particulier dans les villes libérées», a assuré le général de division Tahseen al-Khafaji, un porte-parole du Commandement des opérations conjointes.
Les restes de l'EIIS « sont aujourd'hui grâce à ces opérations intensives, plus faibles que jamais » a-t-il confié à Diyaruna.
Il est maintenant « facile de découvrir leurs cachettes suite au travail extraordinaire des services de renseignement et les capacités développées de nos forces -- en particulier la force aérienne -- à rapidement atteindre les cibles ennemies et les détruire immédiatement», a-t-il signalé
Opération dans les collines de Hamreen
Samedi, 21 mars, les avions de combat irakiens F-16 ont bombardé une cachette secrète dans les collines de Hamreen à Diyala, a fait savoir al-Khafaji.
Les renseignements irakiens ont fourni des informations sur la cachette où un grand nombre de restes de l'EIIS se rassemblaient, a-t-il indiqué.
Après réception de cette information, les « techniciens et ingénieurs irakiens ont préparé les avions F-16 pour mener la mission », poursuit-il.
« Le moment de l'attaque a été soigneusement choisi pour frapper tous les restes de l'ennemi sur le site, vu que les renseignements disponibles nous indiquaient qu'il y avait des dizaines de terroristes à l'intérieur», a souligné al-Khafaji.
« L'opération était un grand succès et a détruit la cachette, tuant tous ceux à l'intérieur», a-t-il précisé.
« Les terroristes tués, d'après nos informations, ne sont pas des commandants de l'EIIS mais des éléments de troupe qui se préparaient à mener des attaques dans un nombre de villages et villes de Diyala, ainsi que dans les provinces voisines, telles que Salaheddine, Kirkouk et Ninive», a-t-il dit.
La frappe avait un impact considérable sur l'EIIS, a-t-il expliqué, notant qu'elle fait partie d'un « effort continu pour éliminer les restes de l'EIIS se cachant dans les montagnes et déserts et dans les zones à végétation dense ».