Des centaines de Syriens ont été autorisés à rentrer dans leurs villes d'origine après avoir été libérés par l'administration du camp d'al-Hol dans la province nord-est d'al-Hassakeh, a déclaré un activiste local.
Leur libération, qui faisait suite à des médiations et à des garanties personnelles de la part des dirigeants et des anciens des tribus de Deir Ezzor, a été accordée après qu'il a été prouvé qu'ils n'avaient pas été impliqués dans les activités ou les crimes de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).
L'administration du camp, qui est affiliée à l'administration autonome du nord et de l'est de la Syrie, a décidé de libérer 460 personnes appartenant à 117 familles, a déclaré à Diyaruna l'activiste de Deir Ezzor Ammar Saleh.
Ces familles ont passé un certain temps dans le camp d'al-Hol, qui est consacré au logement des éléments détenus de l'EIIS et de leurs familles, a expliqué Saleh.
Le processus de libération a été achevé après la conclusion des enquêtes sur les individus en question, a-t-il indiqué, qui ont déterminé qu'ils n'étaient impliqués dans aucun des crimes commis par l'EIIS et n'avaient pas aidé ni encouragé le groupe.
La libération fait également suite à la médiation des chefs tribaux et des anciens de Deir Ezzor, la province d'origine de toutes les personnes libérées, la plupart d'entre elles étant originaires d'al-Baghouz, d'al-Sousa et de Hajin, a-t-il dit.
Saleh a déclaré que les habitants de Deir Ezzor se sont félicités de la libération massive, car elle vient juste avant l'Aïd al-Adha et permettra aux familles de passer les fêtes avec leurs proches.
Il a noté que la libération faisait suite à des réunions entre les chefs tribaux de Deir Ezzor et les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par le général Mazloum Abdi.
Au cours de ces réunions, a-t-il dit, les chefs tribaux ont accepté d’offrir leur plein soutien aux efforts des FDS pour lutter contre le terrorisme et travailler avec les FDS pour faciliter le retour à une vie normale dans la région.