L’armée irakienne a tué mardi 29 octobre trois éléments de "l’État islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) et en a arrêté deux autres dans le désert de l’Anbar.
La 7e division de l'armée, qui fait partie du commandement des opérations d'al-Jazira, a envoyé une force aéroportée spéciale après avoir été informée que des activistes circulaient à moto dans le désert de l'ouest de l'Anbar, a déclaré à Diyaruna le chef de la tribu de l'Anbar, Qatari Samarmad al-Obeidi.
"La force a repéré cinq terroristes conduisant deux motos au fond du désert", a-t-il déclaré, avant de "les poursuivre et les engager, en tuant trois et arrêtant les deux autres, qui portaient une ceinture explosive".
La force a saisi deux autres ceintures d'explosifs et des armes légères en la possession des militants, a-t-il noté.
Un ratissage aérien de zones situées dans les vallées de Houran, Jaal et Sin al-Dheeb a permis de s'assurer qu'il n'y avait "aucun autre élément terroriste ou cachette secrète dans ces zones", a affirmé al-Obeidi.
Sécuriser le désert
Les forces de sécurité ont mis au point un plan visant à maintenir le contrôle du désert de l'Anbar, a-t-il déclaré, soulignant avoir pris une série de mesures leur permettant de détecter et de poursuivre les terroristes malgré le rude environnement désertique, l'immensité de la région et la proximité d'un rayon de frontière longue de 800 km.
Ces mesures consistent notamment à augmenter le nombre d'informateurs, tels que les bergers et les bédouins, et à leur fournir des moyens de communication leur permettant de fournir rapidement des informations aux services de renseignement, a déclaré al-Obeidi.
Des caméras de surveillance nocturne à longue portée et des tours d'observation ont été installés à plusieurs endroits surplombant le désert et des détachements mobiles sont chargés d'effectuer des patrouilles pour suivre tout mouvement suspect, a-t-il indiqué.
De plus, des vols de reconnaissance et des drones patrouillent autour du désert, a-t-il ajouté.
Le désert n'est plus considéré comme une menace pour la sécurité, a fait savoir al-Obeidi.
"Grâce aux efforts de sécurité et au soutien des services de renseignement de la population, nos villes et même nos villages isolés sont devenus plus stables".