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Sécurité

Des civils d’Idlib victimes d’intenses frappes russes

Waleed Abou al-Khair au Caire

Un appareil russe dans le ciel, non loin de la ville d’Idlib. [Photo fournie par un reporter syrien]

Un appareil russe dans le ciel, non loin de la ville d’Idlib. [Photo fournie par un reporter syrien]

Les frappes aériennes russes qui ont pilonné la province syrienne d’Idlib durant le week-end ont blessé plusieurs civils et provoqué la fuite de nombreux autres qui craignent que ces frappes ne soient le prélude à une opération militaire de plus grande envergure, a expliqué un militant ce lundi 21 septembre.

Selon plusieurs rapports dans les médias, ces frappes visaient Tahrir al-Sham.

Plus de vingt frappes ont atteint le voisinage d’Idlib, la plupart visant les zones boisées à l’ouest de la ville et les faubourgs des localités de Sijer et de Kafr Jalis, a expliqué à Diyaruna le militant d’Idlib Moussab Assaf.

La localité de Batenta et le village d’Arab Saeed, au nord-ouest de la ville d’Idlib, ont également été visés par des frappes aériennes russes, a-t-il ajouté.

De la fumée s’élève d’un site frappé par des appareils russes à proximité de la ville d’Idlib. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

De la fumée s’élève d’un site frappé par des appareils russes à proximité de la ville d’Idlib. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

Des membres des Casques blancs évacuent une personne blessée par un bombardement du régime syrien dans la localité de Balyun, dans le sud de la province d’Idlib. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

Des membres des Casques blancs évacuent une personne blessée par un bombardement du régime syrien dans la localité de Balyun, dans le sud de la province d’Idlib. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

Plusieurs militants ont rapporté que ces frappes avaient été menées par neuf appareils qui avaient décollé de la base aérienne de Latakia opérée par la Russie pour mener leurs opérations de bombardements.

Les Casques blancs ont indiqué s’être rendus sur le lieu de ces frappes pour aider à évacuer les blessés et à éteindre les incendies.

La panique s’est emparée de la population civile, a poursuivi Assaf, parce que les zones visées étaient très proches de maisons civiles et de camps de déplacés, ce qui a poussé de nombreuses personnes à fuir vers des zones plus sûres dans l’intérieur de la province, a-t-il expliqué.

Les habitants déplacés avaient récemment regagné leurs foyers pour échapper à la situation difficile dans les camps dans le contexte de la difficile pandémie de coronavirus (COVID-19), a-t-il ajouté.

Assaf a poursuivi en expliquant que ces frappes aériennes s’étaient accompagnées de lourds bombardements des forces du régime syrien qui visaient le village d’Eshtabraq, dans la campagne de Jisr al-Shughur, à l’ouest de la ville d’Idlib.

Or, il s’agit de zones de désescalade convenues, a-t-il souligné, qui devraient normalement être exclues des opérations militaires, des bombardements et des frappes aériennes.

Les bombardements du régime syrien ont également visé la région de Sahl al-Ghab, dans le nord-ouest de la province de Hama, à l’aide de missiles qui auraient atteint les localités d’al-Ankawi, Benin, Flaifel, al-Bara, Kansafra, al-Fatira et Sufuhon, a-t-il conclu.

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