La bataille pour Mossoul a vu « L'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL) recourir de plus en plus aux drones ambivalents, a rapporté l'AFP mardi 29 novembre.

La France a émis une note interne à ses forces de sécurité la semaine dernière misant en garde que "cette menace doit être prise en considération à travers le pays" et ordonnant que tout drone soit traité comme un "paquet suspect".

Le premier cas de drone mortel de l'EIIL était enregistré en octobre lorsque deux combattants Irakiens kurdes étaient tuées et deux membres de la force spéciale française blessés.

"L'utilisation de drones par les terroristes et les forces insurgentes constitue une source de préoccupation croissante à l'échelle internationales", a écrit le directeur exécutif de Conflict Armament Research James Bevan dans un rapport récent.

"C'est une menace que nous considérons, surtout avec tous ceux qui vont retourner de l'Irak et de la Syrie avec une grande expérience de bataille", a dit un responsable français à l'AFP.

Les combattante extrémistes on utilisé des drones pour un certain temps pour des missions de reconnaissance, mais ils ont essayé de les modifier récemment.

Les experts soutiennent que, comparés aux voitures et aux camions piégés que l'EIIL utilise, les drones représentent une menace mineure. Toutefois, il y a des preuves que l'EIIL a essayé de modifier ses drones.

"Il n'y aucun groupe terroriste qui a démontré la capacité d'utiliser des aéronefs sans pilote (UAS) qui seraient considérés comme très performantes, hautement meurtrières et extrêmement sûres", a i ndiqué Don Rassler, du Centre de Lutte contre le Terrorisme, dans un rapport d'octobre. Il a averti que ceci peut, toutefois, changer très bientôt.

Pour contrer cette menace, certains pays ont commencé a développer des systèmes de protection capable de détecter, suivre et détruire les drones