Les membres du conseil de sécurité des Nations unies se sont rencontrés mercredi 21 septembre pour une réunion de crise sur la Syrie alors que des raids aériens ont secoué Alep et au moment où les tensions diplomatiques ont grimpé de plusieurs crans à la suite d'une attaque contre un convoi d'aides humanitaires, a rapporté l'AFP.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dit au Conseil que le cessez-le-feu interrompu par l'armée syrienne doit être relancé comme une première étape pour sauver un accord américano-russe sur la fin de la guerre de cinq ans.

"Nous sommes à un moment d'action ou d'arrêt", a dit Ban dans sa déclaration devant le conseil.

Le chef de l'ONU a exhorté les puissances mondiales à user de leur influence pour aider à relancer les pourparlers politiques entre les Syriens et leur permettre "de négocier un moyen de sortir de l'enfer dans lequel ils sont piégés".

Ban a indiqué qu'il "examine les options pour enquêter vigoureusement" sur l'attaque de lundi sur convoi conjoint d'aide de l'ONU, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge "et des atrocités similaires contre des civils" pendant la guerre de Syrie.

"Nous devons rester déterminés à relancer le cessez-le-feu", a déclaré Ban.

"La tragédie syrienne nous déshonore tous. L'échec collectif de la communauté internationale devrait hanter tous les membres de ce conseil", a-t-il dit.

Pendant ce temps, les raids aériens intenses ont secoué Alep en Syrie et tué une équipe de médecins mercredi.