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Les évacuations médicales d'Alep retardées à cause de l'insécurité, selon l'ONU

Les évacuations médicales prévues de l'est d'Alep ce vendredi 21 octobre ont été retardées, a indiqué les Nations Unies, après que les parties au conflit ont échoué à donner des garanties de sécurité nécessaires, a rapporté l'AFP.

"Les évacuations médicales des malades et des blessés ne pourraient malheureusement pas commencer ce matin comme cela était prévu à cause des conditions nécessaires qui n'étaient pas mises en place", a déclaré Jens Laerke, porte-parole du bureau humanitaire de l'ONU.

Les travailleurs de secours d'urgence ont été incapables jusqu'ici de se déployer des positions dans l'ouest d'Alep contrôlé par le régime, a-t-il dit, décrivant la situation comme "astronomiquement difficile".

Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré, lors d'une réunion spéciale de l'Assemblée générale que les bombardements d'Alep ont fait près de 500 morts et 2 000 blessés, alors que les rations alimentaires sont au minimum.

Plus d'un quart des morts sont des enfants, a-t-il noté.

Aucun convoi d'aide de l'ONU n'est arrivé à Alep depuis le 7 juillet, et les rations alimentaires seront épuisées d'ici la fin d'octobre, a mis en garde Ban, disant que la faim a été utilisée comme une arme de guerre.

Vendredi, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a ouvert une session spéciale sur Alep, et le chef des droits de l'homme Zeid Ra'ad Al-Hussein a appelé à une action contre des "crimes de proportions historiques".

Considérant la guerre civile syrienne qui a duré plus de cinq ans "un conflit par procuration" Zeid a demandé aux différentes parties au conflit de mettre de côté "le jeu global de gagner".

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