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Criminalité et Justice

Arrestation de 2 femmes néerlandaises de l'EIIS à leur retour au pays

Par l'AFP

Une femme portant un enfant au camp al-Hol pour les déplacés à Hassakeh en Syrie, le 3 juin 2019. Le camp Al-Hol camp regorgent de syriens, irakiens et de personnes de plus de 40 autres pays qui ont fui les attaques successives contre les bastions de l'EIIS en Syrie. [Delil Souleiman/AFP]

Une femme portant un enfant au camp al-Hol pour les déplacés à Hassakeh en Syrie, le 3 juin 2019. Le camp Al-Hol camp regorgent de syriens, irakiens et de personnes de plus de 40 autres pays qui ont fui les attaques successives contre les bastions de l'EIIS en Syrie. [Delil Souleiman/AFP]

La police néerlandaise a interpellé mardi 19 novembre deux femmes qui ont rejoint « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) après leur déportation par la Turquie aux Pays-Bas, a indiqué le ministère public.

Les femmes, l'une d'elle a deux petits enfants, sont détenues sur des accusations de terrorisme suite à leur arrivée à l'aéroport Schiphol à Amsterdam, a indiqué le bureau du procureur dans un communiqué.

« Les deux femmes qui sont retournées des champs de bataille de l'EIIS en Syrie ont été déportées par la Turquie et arrêtées mardi soir à leur arrivée à l'aéroport Schiphol, » a indiqué le ministère public néerlandais.

« Elles sont soupçonnées de participer à une organisation terroriste. La Police militaire royale (qui garde les aéroports et ports) a arrêté les femmes et les a livrées à la police. »

L'une des femmes arrêtées a 23 ans et deux enfants -- âgés de trois et quatre ans -- qui a été détenue en janvier 2018 en Turquie, ont affirmé les procureurs.

L'autre est une femme âgée de 25 ans qui a été signalée à l'ambassade néerlandaise à Ankara en octobre et a demandé l'assistance consulaire pour retourner.

Les deux femmes comparaîtront devant les juges dans la ville du port de Rotterdam vendredi, ont précisé les procureurs.

Plus tôt ce mois-ci, un tribunal néerlandais a affirmé que le gouvernement doit aider « activement » dans le rapatriement des enfants de femmes qui ont rejoint l'EIIS en Syrie mais les femmes elles-mêmes ne doivent pas nécessairement être rapatriées.

Le jugement doit être prononcé après que les avocats représentant 23 femmes extrémistes ont introduit une action la semaine dernière demandant leur rapatriement aux Pays-Bas et leurs 56 enfants des camps de détention au nord de la Syrie.

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