Le sort de 700 combattants étrangers détenus en Syrie dans le cadre d'une campagne contre les combattants de « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) militants revient à chaque pays pour en décider, a indiqué par le ministre de la Défense canadien jeudi 6 décembre.
Les prisonniers sont détenus par les Forces démocratiques syriens (FDS), qui ont saisi des étendues de terre au nord et à l'est de la Syrie à l'EIIS dans une offensive qui a duré des mois avec l'appui aérien de la coalition.
Les détenus sont originaires de quelques 40 pays, selon le secrétaire américain de la Défense James Mattis.
« Chaque nation devra poursuivre sa propre procédure à ce sujet», a affirmé Harjit Sajjan, s'exprimant après une réunion des membres de la coalition à Chelsea, près de la capitale canadienne Ottawa.
Il a ajouté que beaucoup d'investissement a été dépensé pour adapter leurs centres de détention « conformément à nos normes ».
Les pays de la coalition sont réticents à ramener au pays leurs citoyens détenus en Syrie à cause des difficulté à rassembler les preuves d'une zones de guerre et la menace des extrémistes rentrant à radicaliser les prisonniers locaux.
Les pays occidentaux disent qu'ils veulent « stabiliser » la région pour éviter une résurgence de l'EIIS et continuer à lutter contre sa propagande. Le but des discussions de jeudi est de consolider ses plans.
« Il y a encore du travail à faire», a précisé Mattis.
La réunion de la coalition a rassemblé des ministres de la défense et des représentants de 13 principaux pays contribuant des contingents connus par le Groupe restreint, y compris l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Allemagne et les États-Unis.