L'ONU a mis en garde jeudi 29 septembre que des « centaines » ont besoin d'évacuation médicale de l'est d'Alep contrôlé par l'opposition, et que l'aide alimentaire disponible est suffisante seulement pour un quart de la population de la ville, a rapporté l'AFP.

« Le plus important est le besoin de régler la situation médicale très inquiétante » dans l'est d'Alep, a souligné l'envoyé adjoint de l'ONU en Syrie, Ramzy Ezzeldin Ramzy.

« Les évacuations médicales sont nécessaires en toute urgence », a-t-il affirmé, un jour après le bombardement de deux des hôpitaux les plus grands à l'est de la ville, poussant le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-moon à qualifier l'attaque de crime de guerre.

Ramzy a mis en garde que les fournitures médicales s'amenuisent dangereusement et qu'il reste seulement environ 35 médecins dans l'est d'Alep, où environ 250 000 personnes étaient sous le siège du régime depuis le début de septembre.

« Environ 600 blessés ne peuvent pas recevoir le traitement adéquat », a confié Ramzy.

Il a également averti que « les stocks de nourriture s'amenuisent », plusieurs boulangeries ont fermé et il reste seulement 14 000 rations d'aide alimentaire.

Chacune de ces rations peuvent nourrir cinq personnes, elles seront suffisantes pour 70 000 personnes, ou seulement environ un quart de la population, d’après le Programme alimentaire mondial de l'ONU.

« Nous espérons qu'il sera possible de créer des conditions pour faire les livraisons de (l'aide). L'ONU est toujours prête à livrer l'aide humanitaire y compris les fournitures médicales le plus tôt que possible », a dit Ramzy.