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Les extrémistes ne réussissent pas à quitter la zone tampon syrienne, jetant l'accord dans le doute

Les extrémistes dans la province syrienne d'Idlib ne réussissent pas à respecter une date limite lundi 15 octobre pour quitter une zone tampon programmée entourant le dernier bastion de l'opposition dans le pays, suscitant de nouveaux doutes sur un accord pour éviter l'effusion de sang, a rapporté l'AFP.

Un accord de trêve turco-russe conclu il y a environ un mois pour la région du nord-ouest, donnait aux « combattants radicaux » jusqu'au 15 octobre pour quitter une zone démilitarisée proposée entre les forces du régime et de l'opposition.

L'accord était le dernier effort pour éviter une offensive du régime sur Idlib.

Mais la date butoir pour le retrait est arrivée et terminée sans que les radicaux ne partent.

« Nous n'avons pas documenté le retrait des combattants extrémistes de l'ensemble de la zone démilitarisée », a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme Rami Abdel Rahman lundi matin.

Les extrémistes ont jusqu'à lundi à minuit pour se retirer, selon Abdel Rahman et deux commandants de l'opposition à Idlib.

Des heures avant l'heure limite, l'alliance extrémiste Tahrir al-Sham a juré de continuer de se battre.

Une date limite antérieure du 10 octobre pour tous les combattants de l'opposition et les extrémistes à retirer les armes lourdes de la zone semblait avoir été respectée.

Mais samedi soir, des obus de mortier tirés de la zone tampon ont frappé des positions du régime et tué deux soldats, a signalé l'Observatoire, indiquant que les armes lourdes étaient toujours dans la zone.

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