NOUVELLES D’IRAK

Observatoire: Des 'tirs les plus féroces' autour de la zone de trêve en Syrie

Les combattants de l'opposition et extrémistes ont échangé des tirs de feu avec les forces du gouvernement au nord de la Syrie pendant la nuit, dans des échanges les « plus féroces » depuis l'annonce d'un accord sur une zone tampon pour la zone le mois dernier, a rapporté l'AFP jeudi 25 octobre.

Une « zone démilitarisée » sur 15- à 20-kilomètres a été annoncée par la Turquie, qui soutient l'opposition, et l'allié du gouvernement Moscou le 17 septembre pour séparer les troupes du gouvernement des combattants de l'opposition dans leur dernier principal bastion dans la province d'Idlib et les zones voisines.

Cependant, les tirs se sont poursuivis de manière intermittente, et se sont intensifiés de manière spectaculaire mercredi soir, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

« C'était le bombardement le plus féroce depuis le 17 septembre », a signalé le directeur de l'Observatoire Rami Abdel Rahman.

« Les tirs de roquettes et d'artilleries du gouvernement syrien ont tué une fille à Kafr Hamra», une ville dans la province d'Alep à l'intérieur de la zone tampon annoncée.

Les tirs de l'opposition de l'intérieur de la zone ont tué trois civils dans le territoire détenu par le gouvernement plus tôt cette semaine.

Plus tard mercredi, les tirs de roquettes par les extrémistes et les combattants de l'opposition soutenue par la Turquie ont frappé Alep, blessant 10 personnes, a indiqué Abdel Rahman said.

Le Front de Libération Nationale, l'alliance de l'opposition appuyée par la Turquie, qui est le principal groupe armé dans cette zone, a indiqué qu'il répondait aux violations du gouvernement de l'accord de trêve avec des « armes légères et moyennes ».

Sous l'accord convenu entre la Russie et la Turquie, l'opposition devrait retiré toutes les armes lourdes de la zone tampon avant le 10 octobre.

Les combattants extrémistes -- interprétés comme signifiant Tahrir al-Sham, l'alliance extrémiste qui est la faction dominante à Idlib, et autre radicaux -- auraient dû quitté la zone avant le 15 octobre.

Mais 10 jours après ce délai et toujours aucun signe d'un retrait ou des patrouilles de surveillance programmées par les co-garants, de l'accord, a souligné l'Observatoire.

La Russie et la Turquie ont annoncé que la trêve demeurera en vigueur en dépit du délai manqué, et leurs chefs seront rejoints par leurs homologues français et allemand pour un sommet de quatre jours sur la Syrie à Istanbul samedi.

Aimez-vous cet article?

0 COMMENTAIRE (S)
Politique Commentaire * INDIQUE CHAMP NÉCESSAIRE 1500 / 1500