Les extrémistes ont tué vendredi 16 novembre neuf combattants du régime syrien près d'une zone tampon planifiée autour du dernier principal bastion de l'opposition dans le pays, a rapporté l'AFP.

Un accord en septembre entre la Russie et la Turquie visait à établir une zone démilitarisée autour de la région du nord-ouest d'Idlib.

Mais son exécution a été retardée puisque les extrémistes, qui détiennent environ 70% de la zone tampon planifiée, ne se sont pas retirés à la mi-octobre, et des affrontements sporadiques ont secoué la région depuis lors.

Tôt ce vendredi, les groupes extrémistes ont attaqué les forces du régime dans la province de Hama près de la zone tampon planifiée, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

« Neuf combattants du régime et cinq attaquants ont été tués » dans l'attaque, ce qui a poussé les forces du régime à répondre avec des tirs d'artillerie, a signalé le directeur de l'Observatoire Rami Abdel Rahman.

Parmi les attaquants Hurras al-Deen, liés à Al-Qaïda, qui a publiquement rejeté l'accord.

La part de lion à Idlib est détenue par Tahrir al-Sham.

Aux termes de l'accord du 17 septembre, tous les combattants dans la zone devraient retirer leurs armes lourdes et les extrémistes, y compris Tahrir al-Sham et Hurras al-Deen, auraient dû partir.