Des explosions de munitions laissées dans les ruines d'al-Raqa ont tué 14 personnes dans la semaine depuis que la ville syrienne a été reprise de "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS), a rapporté l'AFP mardi 24 octobre.

"A la fin de la semaine dernière, neuf civils ont été tués", a déclaré le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mustafa Bali.

L'alliance de l'opposition arabo-kurde a interdit l'accès à la ville aux habitants déplacés souhaitant rentrer, mais Bali a déclaré que "malheureusement, certains civils réussissent à retourner".

Les personnes tuées par des mines terrestres sont revenues pour évaluer l'état de leurs maisons, a-t-il ajouté.

Bali a indiqué que l'opération de déminage n'a officiellement débuté que mardi, ajoutant que cinq autres personnes ont été tuées dans le processus d'élimination des munitions.

"Cinq personnes ont été tuées, trois combattants et deux techniciens", a-t-il déclaré.

L'ONU a exprimé mardi son inquiétude pour les habitants déplacés qui, selon eux, pourraient, à cause des conditions déplorables dans les camps de déplacés, tenter de retourner prématurément à al-Raqa.

"L'ONU est préoccupée par la sécurité et la protection des civils menacés de mort et de blessures par des engins non explosés qui auraient été plantés dans les quartiers d'al-Raqa", a déclaré le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies.