Dans un rapport publié lundi 13 juin, une équipe des Nations unies a indiqué avoir fait des avancées dans son enquête sur neuf attaques à l'arme chimique en Syrie, mais qu'il lui reste à en identifier les auteurs, a fait savoir l'AFP.

Le Mécanisme d'investigation conjoint (Joint Investigative Mechanism - JIM) mis en place par le Conseil de sécurité des Nations unies avait souhaité l'an dernier que les gouvernements du monde, y compris le régime syrien, communiquent de plus amples informations permettant d'identifier les auteurs de ces attaques.

Le JIM est à ce jour l'initiative la plus concrète des Nations unies visant à définir les responsabilités dans la guerre.

« Les enquêtes sur les neuf cas étudiés par le mécanisme ont toutes progressé », a déclaré le JIM dans son rapport au Conseil de sécurité. Mais, ajoute-t-il, l'identification des responsables « dépend encore du caractère suffisant des informations ».

Cette équipe de 24 membres devrait présenter ses conclusions en août, à l'issue de son mandat d'un an, mais le Conseil pourrait lui demander de poursuivre sa mission si elle ne parvient pas d'ici là à établir une liste des auteurs.

Ses membres enquêtent sur neuf attaques à l'aide de substances chimiques toxiques qui ont eu lieu en 2014 et en 2015 dans les provinces de Hama, Idlib et Alep.