Des centaines de combattants de l'opposition et de civils se sont préparés à partir jeudi 3 mai de trois quartiers au sud de la capitale syrienne, a rapporté l'AFP, dans le cadre d'un retrait négocié visant à sécuriser les derniers bastions de l'opposition de Damas.

Les départs interviennent deux jours après qu'un accord similaire a été conclu pour évacuer les combattants de Tahrir al-Sham du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk au sud de Damas.

L'agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté jeudi que des bus vides entraient dans les villes de Babila, Yalda et Beit Sahm, pour être remplis de combattants de l'opposition et de civils qui se rendraient dans les régions du nord de la Syrie contrôlées par l'opposition.

Environ 5 000 extrémistes et leurs familles devraient partir, conformément à un accord conclu dimanche entre le gouvernement syrien et les groupes de l'opposition, a indiqué l'agence.

selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, l'accord a été conclu après "des négociations entre les personnalités des trois villes d'un côté, et la Russie et le régime de l'autre", .

Les combattants de l'opposition qui voulaient partir pour le nord pouvaient le faire, et ceux qui voulaient rester abandonneraient leurs armes et feraient régulariser leur statut auprès de l'Etat syrien.

Par ailleurs, Tahrir al-Sham a déclaré mercredi que 141 de ses combattants évacués de Yarmouk avaient atteint le nord de la Syrie.

En échange, a-t-il dit, 18 blessés et leurs proches ont été autorisés à quitter deux villages contrôlés par le régime, assiégés par des combattants de l'opposition extrémiste dans le nord-ouest de la Syrie.

Cet accord devrait toujours permettre à quelque 5 000 personnes de quitter les deux villages, Fuaa et Kafraya, selon SANA.