Des dizaines d'extrémistes sont arrivés au nord de la Syrie mardi 1er mai en vertu d'un accord avec le régime leur permettant de quitter leur enclave au sud de Damas, a rapporté l'AFP.

Les combattants de l'alliance Tahrir al-Sham ont été transférés hors du quartier de Yarmouk lundi soir suite à un accord annoncé la veille.

Tôt mardi, les combattants de l'alliance et les civils sont arrivés dans la province septentrionale d'Alep avant leur transfert vers la province voisine d'Idlib.

Dans la zone d'Al-Eis d'Alep, un correspondant de l'AFP a vu des hommes armés masqués descendre d'un bus et lancer une salve de coups de feu en l'air avant d'étreindre ceux qui étaient arrivés pour les accueillir .

L'agence de presse officielle SANA a indiqué que 200 personnes avaient quitté Yarmouk lundi soir, mais un responsable de Tahrir al-Sham a indiqué que le convoi qui est arrivé à Al-Eis ne comptait que 108 combattants, 17 femmes et 16 enfants.

Parallèlement, dans le cadre du même accord, SANA a indiqué que des dizaines de civils étaient arrivés à al-Eis de diverses régions d'Idlib.

Ils comprenaient cinq patients et 18 personnes les accompagnant depuis les zones assiégées de Fuaa et Kafraya, ainsi que 42 personnes de la région d'Ishtabraq, où ils étaient retenus en otage depuis 2015.

Pendant plus d'une semaine, l'armée a lancé une offensive militaire pour reprendre Yarmouk et les régions avoisinantes, où «l'Etat islamique en Iraq et en Syrie» (EIIS) est également présent.

Mardi, un autre correspondant de l'AFP a vu des avions de guerre du régime pilonner Yarmouk, qui abritait autrefois le plus grand camp de réfugiés palestiniens du pays, alors que la bataille contre les combattants de l'EIIS se poursuivait pour la treizième journée.