Un deuxième groupe de civils syriens malades, dont la plupart des enfants, a quitté l'enclave de l'opposition assiégée de la Ghouta orientale, mais des centaines de patients dont l'état est critique sont encore bloqués, a rapporté l'AFP jeudi 28 décembre.

Quatre évacuations ont eu lieu mardi et un autre groupe de 12 ont quitté mercredi soir, mais un haut responsable humanitaire a mis en cause un accord selon lequel les urgences médicales sont utilisées comme monnaie d'échange.

Un total de 29 cas d'urgence médicale devraient être évacués dans le cadre d'un accord avec le gouvernement qui a vu les combattants de l'opposition libérer 26 personnes, y compris des travailleurs arrêtés lors de violents affrontements avec l'armée en mars.

"Hier, nous avons évacué 12 patients avec les membres de leur famille, dont la plupart sont des enfants", a déclaré Ingy Sedky, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge.

Au quartier général du Croissant-Rouge syrien à Douma, un correspondant de l'AFP a vu le dernier groupe d'évacués qui attendait les ambulances pour le transporter.

Parmi eux, Abdel Rahman, un bébé de sept mois avec une assistance respiratoire dans les bras de sa mère.

"La plupart d'entre eux souffrent de cancer, de maladies chroniques et de maladies cardiaques", a déclaré M. Sedky, ajoutant que les évacués avaient été transférés à Damas.