Un an après les attentats de Bruxelles, La Belgique est plus sécurisée, mais elle fait face à la menace des combattants revenants de 'l'Etat Islamique en Irak et au Levant' (EIIL) alors que le groupe est livré à son dernier combat en Irak et en Syrie, a rapporté l'AFP vendredi 10 mars.

"Nous n'avons vu aucun signe d'un exode massif jusqu'à présent, mais je peux vous assurer, que chaque service de renseignement dans chaque pays travaille sur ce sujet", a déclaré le ministre de l'intérieur Jan Jambon.

La Belgique travaille aussi pour faire face à l'extrémisme endogène.

Avec les extrémistes ne pouvant plus entrer et sortir facilement de la Syrie et de l'Irak, a-t-il déclaré, l'EIIL ne donne plus les ordres mais inspire les gens à perpétrer des attaques".

Les services de renseignement en Belgique et d'autres pays échangent les informations pour vérifier le retour possible des extrémistes alors que l'EIIL perd du terrain en Iraq et en Syrie, a-t-il précisé.

Le ministère de l'intérieur est en train de former et de déployer plus de policiers que jamais, a-t-il ajouté, qui lutteront de plus en plus contre les petites organisations criminelles au sein desquelles plusieurs extrémistes Belges ont fait leurs premiers pas.

Les autorités profitent également de la coopération du public belge, y compris les dirigeants de la communauté musulmane, a-t-il indiqué.