Les combattants de l'opposition syrienne ont lancé vendredi 28 octobre un assaut majeur sur les forces du régime pour briser un siège qui a duré un mois des quartiers d'Alep détenus par l'opposition, a rapporté l'AFP.
Les groupes de l'opposition, y compris la coalition d'Ahrar al-Sham, ont tiré des vagues de roquettes sur les parties de l'ouest d'Alep détenues par le régime, tuant au moins 15 civils, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
L'Observatoire a signalé que des affrontements violents ont éclaté sur plusieurs fronts à la périphérie ouest et sud de l'ouest d'Alep, avec trois attaques suicides à la voiture piégée visant un point de contrôle dans le quartier Dahiyet al-Assad. Aucun bilan immédiat n'a été annoncé des affrontements ou des attentats à la bombe.
Les combattants de l'opposition ont également visé des positions du régime à l'est de la ville d'Alep et dans la province côtière de Latakia, y compris la base militaire Hmeimim.
Les groupes de l'opposition "annoncent le début de la bataille pour briser le siège d'Alep", a déclaré Abou Youssouf Mouhajir, un commandant militaire et porte-parole d'Ahrar al-Sham.
L'Observatoire a indiqué que les forces de l'opposition ont également tiré des dizaines de roquettes sur l'aéroport militaire de Nairab et l'aéroport international d'Alep, et avaient tiré des roquettes à partir de la province d'Idlib sur le bastion du régime à Latakia, tuant une personne et en blessant six.
Pendant ce temps, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a appelé à une enquête immédiate sur l'attaque de mercredi sur une école à Idlib détenue par l'opposition qui a tué 22 enfants , a déclaré jeudi son porte-parole.
"Si elle s'avère délibérée, cette attaque peut constituer un crime de guerre", a déclaré Ban dans un communiqué.