Des affrontements et des raids aériens ont secoué la ville syrienne d'Alep dimanche 23 octobre, faisant trois morts parmi les civils, alors que les combats violents ont repris après la fin d'un cessez-le-feu de trois jours, a rapporté l'AFP.

La trêve s'est achevée sans que l'ONU ne puisse effectuer des évacuations, celle-ci avait espéré transporter des civils blessés de l'est détenu par l'opposition et fournir de l'aide après des semaines de bombardements par le régime et trois mois de siège.

Les bombardements et les tirs d'artillerie ont ciblé les quartiers de l'est d'Alep après les affrontements violents qui ont éclaté la nuit de samedi le long de la ligne de front divisant le partie ouest de la ville détenue par le régime de l'est, a indiqué dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Selon l'Observatoire, au moins trois civils, dont une femme et un enfant, ont été tués dans les tirs de roquettes ciblant une zone détenue par l'opposition, avertissant que le bilan pourrait s'alourdir avec le nombre de personnes blessées.

Le cessez-le-feu a été destiné à permettre aux civils et aux combattants de l'opposition de quitter l'est de la ville.

Le régime a ouvert huit couloirs d'évacuation, mais seulement une poignée de civils ont été signalés avoir traversé un seul passage.