Des dizaines de personnes ont dû être traitées pour des problèmes respiratoires dans la ville syrienne d'Alep après que des hélicoptères du régime ont largué des bombes barils mardi 6 septembre sur un quartier tenu par l'opposition, a rapporté l'AFP.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme a déclaré que les bombes ont frappé le quartier de Soukkari et que plus de 70 personnes, "la plupart des civils", ont souffert d'étouffement et ont dû être traitées.
Le centre médiatique de l'opposition à Alep a indiqué sur son compte Twitter que Soukkari a été la cible d'une attaque de chlore.
Le directeur de l'Observatoire Rami Abdel Rahman n'a pas pu confirmer la déclaration de l'opposition, mais a dit que personne n'a été tué dans les raids.
Un résident de Soukkari a déclaré à l'AFP qu'une "très forte odeur" s'est répandue dans le quartier après que celui-ci a été frappé par une bombe baril et que lui-même et d'autres avaient des difficultés à respirer.
