L'organisme mondial de surveillance des armes chimiques a annoncé mercredi 7 septembre qu'il était « perturbé » par l'utilisation présumée de substances chimiques toxiques dans la ville syrienne d'Alep, où des dizaines de personnes doivent être traitées pour des problèmes respiratoires, a rapporté l'AFP.
« Nous sommes perturbés par les récentes allégations d'utilisation de substances chimiques toxiques à Alep », a déclaré le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques Ahmet Uzumcu dans un communiqué.
« Ces allégations sont prises au sérieux. L'utilisation d'armes chimiques par quiconque, n'importe où et dans n'importe quelles circonstances est inacceptable », a-t-il ajouté.
Plus de 70 personnes ont souffert d'étouffement mardi après que les hélicoptères du régime ont lancé des bombes-barils sur le district de la ville contrôlée par l'opposition, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Des personnes ont eu besoin de traitement à cause de ces bombes, a précisé l'Observatoire, ajoutant que la plupart était des civils.