Mercredi 20 juillet, des membres de la coalition internationale combattant « l'État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) en Irak et en Syrie se sont mis d'accord sur un plan pour acculer le groupe sur ses derniers bastions, a rapporté l'AFP.

Les ministres de la Défense des pays arabes et occidentaux de la coalition rassemblés à Washington, DC pour évaluer la situation ont déclaré avoir un plan militaire pour libérer les villes avec les forces irakiennes et syriennes locales.

Un effort militaire accéléré repoussera bientôt le groupe vers al-Raqqa en Syrie, et Mossoul en Irak, a affirmé Ashton Carter, ministre américain de la Défense, en marge de la rencontre de deux jours, sans révéler les détails du plan.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a indiqué que la bataille pour l'Irak et Mossoul est également la clef de la sécurité future des villes européennes, où l'EIIL a mené une série d'attentats.

« L'EIIL n'est pas qu'une armée terroriste qui a conquis des territoires », a-t-il ajouté, faisant référence aux régions irakiennes et syriennes sous le contrôle du groupe. « C'est aussi depuis ces territoires qu'il a lancé les opérations ordonnées par des terroristes que la France a subies, ainsi que ses efforts de propagande. »

Dans le même temps, les pays donateurs devraient contribuer à hauteur de 2 milliards de dollars à la reconstruction de l'Irak et à l'isolation de ses communautés contre l'extrémisme, ont déclaré des responsables.