L'envoyé des Nations unies pour la Syrie a déclaré mercredi 29 juin qu'il espérait encore reprendre les pourparlers de paix en juillet, mais qu'il cherchait au préalable à obtenir des garanties que des progrès seront accomplis sur le plan d'une transition politique, a fait savoir l'AFP.

« Nous nous fixons actuellement comme objectif le mois de juillet, mais pas à tout prix et non sans garantie », a déclaré Staffan de Mistura à l'issue de la réunion du Conseil de sécurité.

Ces pourparlers, sous l'égide des Nations unies, visent à parvenir à un règlement politique de la guerre en Syrie, qui a fait plus de 280 000 morts et a chassé des millions de personnes de leurs foyers.

De Mistura a expliqué qu'ils souhaitaient s'assurer que « lorsque nous convoquerons ces pourparlers, il y aura une possibilité de passer à la transition politique en août », une date butoir fixée par le groupe international soutenant le processus de paix en Syrie.

Une feuille de route des Nations unies demande qu'une instance transitoire soit mise sur pied à Damas avant le 1er août, suivie de la rédaction d'une nouvelle constitution conduisant à des élections dix-huit mois plus tard.

La plupart des diplomates conviennent que cette date du 1er août pour s'entendre sur une transition politique ne sera pas respectée, mais de Mistura refuse de minimiser les chances de progrès, soulignant que « une très importante diplomatie secrète est actuellement à l'œuvre ».

Pour de Mistura, le gouvernement syrien et l'opposition doivent retourner à la table des négociations « avec un sentiment d'urgence et étudier certaines idées sur la manière de combler leurs différends entre ce que chacun appelle transition politique ».