Mardi 21 juin, le médiateur de l'ONU Staffan de Mistura a déclaré qu'il espère que les pourparlers bloqués sur les négociations de paix en Syrie reprendront en juillet, mais seulement si la situation humanitaire et sécuritaire sur le terrain s'est clairement améliorée, a rapporté l'AFP.

Ces pourparlers appuyés par l'ONU ont pour but de parvenir à un accord politique à la guerre syrienne, mais le processus est dans l'impasse, et une trêve fragile ne tient qu'à un fil.

« La fenêtre d'opportunité va bientôt se refermer, à moins que nous maintenions en vie la cessation des hostilités, que nous augmentions l'aide humanitaire et que nous arrivions à une entente sur la transition politique», a indiqué de Mistura à l'Assemblée générale par liaison vidéo depuis Genève.

« Nous pourrons alors je l'espère tenir des négociations inter-syriennes en juillet qui ne portent pas sur des principes, mais sur des étapes concrètes vers une transition politique », a-t-il déclaré. « Je penserai à cela en juillet, mais pas maintenant, car cela serait prématuré au vu des discussions et de la situation. »

Les États-Unis et la Russie, co-présidents du Groupe international d'aide à la Syrie (GIAS), formé de 22 pays, mènent le processus de paix. Ils ont établi le 1er août comme cible pour le début de discussions de fond entre le régime et l'opposition syrienne non extrémiste sur une transition politique.