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L'Irak libère des combattants pro-iraniens détenus pour des tirs de roquettes

AFP

Cette photo prise le 13 mars montre un cratère d'impact à la suite de frappes aériennes militaires américaines dans une zone militarisée de la région de Jurf al-Sakhr dans la province de Babylone en Irak contrôlée par le Kataib Hezbollah. [AFP]

Cette photo prise le 13 mars montre un cratère d'impact à la suite de frappes aériennes militaires américaines dans une zone militarisée de la région de Jurf al-Sakhr dans la province de Babylone en Irak contrôlée par le Kataib Hezbollah. [AFP]

Plus d'une douzaine de combattants pro-iraniens arrêtés pour une attaque à la roquette planifiée ont été libérés lundi 29 juin.

Jeudi, les forces antiterroristes ont arrêté 14 membres du Kataib Hezbollah pour avoir planifié une attaque à la roquette sur la zone verte de Bagdad, où se trouvent les ambassades des États-Unis et d'autres pays ainsi que des bâtiments d'État.

Mais les accusés ont rapidement été remis aux Forces de mobilisation populaire (PMF), l'organisation faîtière des groupes paramilitaires irakiens qui a été nominalement incorporée dans l'État.

Lundi, un juge irakien a ordonné l'abandon de l'affaire, a déclaré à l'AFP le porte-parole militaire du Kataib Hezbollah, Jaafar al-Husseini.

Une source de sécurité des FMP a confirmé la libération des combattants, bien qu'un responsable du gouvernement ait déclaré que l'un d'eux était toujours en détention.

Le responsable a précisé que 13 des 14 personnes avaient été libérées sous caution mais a insisté sur le fait que les accusations n'ont pas été abandonnées.

"Le détenu qui est toujours en détention est celui sur lequel les preuves pointent indéniablement", a déclaré le responsable.

Selon le Commandement des opérations interarmées de l’Irak, les mandats d'arrêt contre les 14 étaient fondés sur la loi antiterroriste du pays, qui prévoit la peine de mort.

Il a également déclaré que les forces antiterroristes avaient saisi deux lance-roquettes pendant le raid comme preuve de l'attaque planifiée.

Après la libération de ses combattants lundi, le Kataib Hezbollah a publié une déclaration affirmant que ses armes ne seraient jamais "remises, restreintes ou comptées" par l'État irakien.

Depuis octobre, près de trois dizaines d'attaques de missiles ont visé des soldats ou des diplomates américains, tuant trois militaires américains, un britannique et un irakien.

Les États-Unis ont accusé le Kataib Hezbollah et d'autres factions pro-iraniennes d'avoir mené les attaques et ont bombardé des bases de Kataib à travers l'Irak en représailles.

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