« L’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) a menacé mercredi 26 septembre de mener de nouvelles attaques en Iran, quelques jours après qu'il a revendiqué une fusillade mortelle lors d'une parade militaire au sud-ouest du pays, a rapporté l'AFP.

L'Iran est « plus fragile qu'une toile d'araignée, et avec l'aide de Dieu, ce qui viendra est pire et plus amer », a indiqué le groupe dans une déclaration sur l'application de messagerie Telegram.

Les autorités iraniennes ont attribué la responsabilité aux « séparatistes jihadistes » de l'attaque samedi dans la ville d'Ahvaz au sud-ouest du pays, qui a tué 24 personnes dont une fille de quatre ans et d'autres civils.

L'attentat a ciblé une parade dans la province de Khuzestan, commémorant la guerre entre l'Iran et l'Irak 1980-1988.

La région frontalière qui abrite une grande communauté ethnique arabe, était le principal champ de bataille du conflit et a été le théâtre de troubles ethniques en 2005 et 2011.

Les responsables iraniens ont accusé initialement les séparatistes arabes pour l'attaque, lesquels ils accusent d'être derrière les troubles précédents, disant qu'ils étaient appuyés par certains pays du Golfe.

Cette version a été renforcé lorsque un mouvement appelé « Résistance Nationale de l'Ahwaz », un groupe séparatiste arabe, a revendiqué la responsabilité peu après l'attaque.

Mais l'EIIS était aussi rapide à revendiquer la responsabilité et a publié plus tard une vidéo des hommes qu'il disait être les attaquants.

Dans un enregistrement audio de trois minutes publié mercredi, le porte-parole du groupe extrémiste Abou Hassan al-Mohajir a affirmé que l'Iran « ne s'est pas encore remis du terrible choc, qui ne sera pas le dernier si Dieu le veut ».

Le 17 juin, 2017 à Téhéran, 17 personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées dans des attaques simultanées sur le parlement et la tombe du chef révolutionnaire Ayatollah Ruhollah Khomeini -- le premier à être réclamé à l'intérieur de l'Iran par l'EIIS.