Une femme française dont le fils a combattu dans les rangs de "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) en Syrie a été condamnée jeudi 28 septembre à deux ans de prison pour avoir financé le terrorisme parce qu'elle lui a envoyé de l'argent, a rapporté l'AFP.
Nathalie Haddadi, âgée de 43 ans, a insisté sur le fait qu'elle ne savait pas comment son fils, Belabbas Bounaga, avait dépensé l'argent qu'elle lui avait transferé.
Haddadi a dit qu'elle a payé pour son fils - qui avait été empêché de quitter la France - son voyage pour l'Algérie pour être avec son père en novembre 2015.
Elle a dit qu'elle avait informé les autorités que son fils avait été radicalisé en prison où il purgeait une peine pour infractions liées à la drogue.
Haddadi a également été accusée de cacher le passeport de son fils auprès des autorités.
Elle a dit qu'elle lui avait envoyé 2 800 euros (3 300 dollars) après avoir été agressé lors d'un voyage en Malaisie.
Les procureurs ont déclaré qu'il avait quitté la Malaisie pour la Syrie où il a rejoint l'EIIS.
En août 2016, Haddadi a reçu un appel téléphonique l'informant de la mort de son fils.
L'avocat de Haddadi a déclaré qu'elle allait faire appel du verdict.