L'alliance extrémiste Tahrir al-Sham a pris le contrôle de la ville nord-syrienne d'Idlib dimanche 23 juillet, deux jours après avoir accepté de mettre fin aux combats avec un groupe rival, a rapporté l'AFP.

"Ahrar al-Sham s'est retiré de la ville d'Idlib qui est maintenant sous le contrôle de Tahrir al-Sham", a déclaré Rami Abdel Rahman, directeur de l'observatoire syrien des droits de l'homme.

La semaine dernière a connu des affrontements féroces entre Tahrir al-Sham et Ahrar al-Sham dans une grande partie de la province d'Idlib , y compris le principal passage frontalier avec la Turquie de Bab al-Hawa, avant qu'une trêve n'ait été annoncée vendredi dernier.

Des centaines de combattants d'Ahrar al-Sham "ont quitté la ville à bord de dizaines de véhicules en direction de la province du sud d'Idlib", a déclaré Abdel Rahman.

Tahrir al-Sham a mis en place des points de contrôle dans la ville du nord-ouest, a-t-il souligné.

La chute de la ville et de la capitale provinciale dans les mains de l'alliance extrémiste vient après que l'Observatoire ait déclaré qu'elle a capturé "plus de 31 villes et villages" dans toute la province au cours des deux derniers jours.

La prise de contrôle des villes et des villages sans effusion de sang intervient après l'annonce de la trêve de vendredi.

Une voiture piégée a explosé à Idlib dimanche en tuant 11 personnes, a déclaré l'Observatoire.

Abdel Rahman a déclaré que la présence d'Ahrar al-Sham a considérablement diminuée dans la province d'Idlib qu'elle a autrefois dominée. Les combattants du groupe ne sont restés que dans la ville d'Ariège et dans une partie de Jabal al-Zawiya au sud-est.