Un enfant de sept ans en fuite est parmi douze autres civils qui auraient été exécutés par «L'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL) à Mossoul les semaines dernières, a annoncé l'ONU mardi 29 novembre.

Depuis que la bataille pour reprendre le dernier bastion de l'EIIL en Irak a commencé il y a six semaines, le bureau des droits de l'homme de l'ONU a rapporté des centaines de cas de présumées tueries de style-exécution par l'EIIL , confirmant que certaines des atrocités prétendues n'ont pas été définitivement confirmées, a rapporté l'AFP.

Les allégations les plus récentes comprennent le meurtre le 22 novembre d'un enfant de sept ans qui courait vers les forces de sécurité irakiennes dans la banlieue d'Aden à l'est de Mossoul", a déclaré la porte-parole du bureau des droits Ravina Shamdasani aux journalistes à Genève.

Les tirs faisaient partie d'une tendance chez les tireurs de l'EIIL de pulvériser de balles ceux qui essaient de se sauver de la ville déchirée, selon le bureau des droits de l'homme.

L'ONU a également reçu des rapports sur le massacre du 11 novembre à Bakir, une banlieue à l'est de Mossoul où 12 personnes auraient été abattues pour "avoir refusé de laisser l'EIIL installer et lancer des roquettes des toits de leurs maisons ." a déclaré Shamdasani.

Elle a ajouté que l'EIIL était apparemment "en train d'installer des roquettes et de placer des tireurs sur les toits des maisons des civils", à plusieurs endroits, avec des conséquences pour les résidents qui refusent de coopérer.

Dans un incident le 5 novembre, 27 civils auraient été tués dans un parc à Mouhandiseen au nord de Mossoul, possiblement pour avoir "divulguer des informations" aux forces irakiennes, a déclaré Shamdasani.

Le bureau des droits de l'homme a annoncé qu'il n'a pas toujours pu utiliser sa manière standard de vérifier la véracité des atrocités présumées à travers plusieurs sources à cause de la situation chaotique à Mossoul, mais que ses informations viennent de plusieurs sources fiables se trouvant sur le terrain.