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68 000 Irakiens déplacés après l'offensive de Mossoul, selon ONU

Plus de 68 000 personnes ont fui leurs foyers depuis que les forces irakiennes ont lancé une offensive massive contre "l'Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL) à l'intérieur et autour de Mossoul le mois dernier, a rapporté l'AFP mardi 22 novembre.

Le nombre a considérablement augmenté au cours de la semaine passée alors que les forces avancent profondément dans la ville densément peuplée, mais il demeure au-dessous des prédictions annoncées avant l'offensive.

"68 550 personnes sont actuellement déplacées et ont besoin d'aide humanitaire", a déclaré le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un communiqué.

OCHA a déclaré que la réponse de l'aide à l'offensive lancée le 17 octobre deveient de plus en plus complexe, avec des besoins différents pour différentes catégories de civils.

"Les besoins humanitaires sont critiques parmi les familles déplacées à l'intérieur et à l'extérieur des camps, les habitants vulnérables des régions libérées et les personnes fuyant les combats intenses dans la ville de Mossoul", a-t-il déclaré.

"Alors que Mossoul est le théâtre d'intenses confrontations, il n'existe actuellement aucun itinéraire sûr hors de la ville", a déclaré la porte-parole du Conseil norvégien pour les réfugiés (CNRC) Becky Bakr Abdoulla.

"Les civils sont confrontés à une décision extrêmement difficile de rester dans leurs maisons coincés entre deux feux ou de risquer leur vie dans une tentative de trouver un moyen de sortir de la ville", a-t-elle dit.

Le nombre de personnes déplacées depuis le début de l'offensive "est inférieur à ce que nous nous attendions - nous devrions pouvoir gérer ce nombre relativement petit facilement", a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim al-Jaafari, après une réunion à Budapest.

L'ONU avait d'abord prédit que 200 000 civils pourraient être forcés de quitter leurs foyers au cours des premières semaines de l'offensive.

Selon les Nations Unies, la majorité des déplacés sont logés dans des camps dont la capacité augmente quotidiennement et devrait atteindre environ un demi-million à la mi-décembre.

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