Un attentat suicide perpétré dans une ville d'oasis au sud de Bagdad a tué huit personnes lundi 14 novembre, a rapporté l'AFP, l'attaque a été revendiquée par "l'Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL).

L'attaque d'Ain al-Tamer, qui a également blessé au moins six personnes, a impliqué plusieurs kamikazes, dont certains ont peut-être été tués par les forces de sécurité avant de se faire exploser.

Massoum al-Tamimi, membre du conseil provincial de Karbala, a déclaré que six kamikazes armés d'armes légères ainsi que d'explosifs ont tenté d'infiltrer Ain al-Tamer tôt lundi.

Mais, ils se sont affrontés avec les forces de sécurité avant de se retirer dans la région d'al-Jihad et y exploser des explosifs, a déclaré Al-Tamimi, portant ainsi le nombre de morts à huit, chiffre confirmé par un médecin.

Le ministère de l'Intérieur a déclaré que cinq des combattants ont été tués par les forces de sécurité tandis que le sixième a détoné son engin à l'intérieur d'une maison.

Mais l'EIIL a publié une communiqué affirmant l'attaque dans laquelle il a indiqué qu'il n'y avait que cinq kamikazes, identifiés avec des noms de guerre indiquant que deux étaient de Mossoul et trois de la Syrie.

L'EIIL a déclaré que les kamikazes, qui étaient armés d'armes automatiques et de grenades ainsi que des ceintures explosives, ont combattu les forces de sécurité jusqu'à ce que les munitions aient manqué, puis se sont fait exploser.

Les attaques dans le sud de l'Irak sont rares, en particulier par rapport aux fréquents attentats à l'explosif qui frappent Bagdad. Mais, Ain al-Tamer est sur le bord de la province de l'Anbar, qui a longtemps été un refuge pour les extrémistes.