Une pause des frappes aériennes sur Alep a été maintenue mercredi 19 octobre pour le deuxième jour en prélude à un bref cessez-le-feu visant à permettre aux civils et aux combattants de l'opposition de quitter la ville, a rapporté l'AFP.

Moscou a annoncé mardi matin que les avions de combat russes et syriens arrêteront de bombarder les parties de la ville détenues par l'opposition pour ouvrir la voie à une "trêve humanitaire".

Cette trêve, qui commence jeudi et devra durer pour une période de huit heures, sera caractérisée par l'arrêt de tous les combats afin de permettre aux civils et aux combattants de l'opposition de quitter les quartiers détenus par l'opposition à travers six couloirs.

L'arrêt des bombardements a été respecté pendant ses premières 24 heures.

"Il n'y a pas eu de raids aériens depuis hier matin jusqu'à maintenant", a déclaré le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme Rami Abdel Rahman alors que la pause entame sa deuxième journée mercredi.

Malgré la pause des bombardements, les troupes au sol ont poursuivi mercredi leur assaut dans la vieille ville, a indiqué l'Observatoire.

Ibrahim Abou al-Leith, porte-parole de la force de sauvetage des casques blancs à Alep, a dit qu'il n'y a pas eu de vols d'avions autour de la ville mercredi, mais les tirs d'artillerie et de roquettes ont continué.

L'ONU a déclaré mardi que toutes les parties doivent respecter une trêve prolongée avant que les convois d'aide ne puissent être envoyés.