Le chef de l'ONU nouvellement nommé Antonio Guterres a déclaré jeudi 13 octobre qu'il était temps de surmonter les divisions sur la fin de la guerre en Syrie alors que les puissances principales se préparent à une nouvelle série de pourparlers sur la crise, a rapporté l'AFP.

"Quelles que soient les divisions qui puissent exister, il est maintenant plus important de s'unir", a déclaré António Guterres. "Il est grand temps de se battre pour la paix".

Prenant la parole après sa nomination officielle par l'Assemblée générale des Nations Unies, António Guterres a indiqué que "voir le peuple syrien souffrir tant est quelque chose qui brise absolument mon cœur".

L'ancien premier ministre du Portugal qui a également servi en tant que chef de la commission des Nations Unies pour les réfugiés pendant une décennie remplacera Ban Ki-moon, qui quittera l'organisation onusienne le 31 décembre après 10 ans en tant que chef de l'ONU.

"Les pays qui sont les principaux intervenants se réuniront à nouveau pour essayer d'aller de l'avant avec le processus de paix", a déclaré António Guterres, se référant à des réunions prévues le week-end à venir à Lausanne et à Londres.

"Je ne peux que souhaiter qu'elles seront couronnées de succès, car il est l'obligation morale de nous tous de mettre fin aux souffrances du peuple syrien", a-t-il dit.

Lors de son discours devant l'Assemblée générale, António Guterres a indiqué qu'il était temps de faire face à la fois aux terroristes et aux populistes, en faisant valoir qu'ils "se renforcent mutuellement" dans leur extrémisme.

"Nous devons nous assurer que nous sommes en mesure de briser ces alliances entre tous ces groupes terroristes ou extrémistes violents d'un côté, et l'expression du populisme et la xénophobie de l'autre côté", a-t-il affirmé.

"Les deux se renforcent mutuellement et nous devons être en mesure de lutter contre les deux avec détermination".