Les forces du régime syrien sont avancées dimanche 2 octobre à Alep avec l'aide de frappes aériennes russes, alors qu'un haut responsable de l'aide de l'ONU a dénoncé "l'enfer vivant" subi par les résidents de la partie orientale de la ville détenue par les rebelles, a rapporté l'AFP.

L'armée syrienne a annoncé avoir réalisé une percée importante le 22 septembre pour capturer la partie orientale d'Alep tenue par l'opposition et a gagné du terrain dans la ville avec l'aide de son allié russe.

Des dizaines de frappes aériennes ont pilonné plusieurs fronts dans la ville toute la journée de dimanche, mais ont diminué le soir.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a déclaré que les groupes rebelles et les forces du régime échangent des tirs d'artillerie dans plusieurs quartiers à travers Alep.

L'Observatoire a indiqué que les raids russes "ont aidé les forces du régime à avancer dans le nord de la ville", où elles ont atteint la périphérie du quartier détenu par l'opposition d'Al-Helouk.

L'offensive militaire d'Assad soutenue par la Russie à Alep a suscité l'indignation internationale, en particulier après que deux barils explosifs ont frappé samedi le plus grand hôpital de l'est de la ville.

Le chef de l'aide des Nations Unies Stephen O'Brien a vivement critiqué l'attaque de l'hôpital M10 et a appelé dimanche à une action immédiate pour mettre fin à "l'enfer vivant" des civils à Alep est.

"Le système médical dans l'est d'Alep est hors service. Les installations médicales sont touchées, l'une après l'autre", a écrit O'Brien.