Les civils syriens assiégés ont attendu l'aide humanitaire mercredi 14 septembre, alors que les convois sont restés bloqués en dépit d'une baisse très sensible des violences depuis l'entrée en vigueur du nouveau cessez-le-feu, a fait savoir l'AFP.

Mardi, l'envoyé des Nations unies en Syrie Staffan de Mistura a salué cette trêve, qui a débuté lundi au crépuscule, estimant qu'elle entraîne « une baisse significative de la violence » malgré certains incidents isolés.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a indiqué n'avoir enregistré aucun blessé dans le pays depuis l'entrée en vigueur de cette trêve, malgré des violations mineures des deux côtés.

Il semble toutefois y avoir peu de progrès sur un autre élément central de cet accord : l'accès libre de l'aide humanitaire dans tout le pays, en particulier dans des régions comme l'est d'Alep, aux mains de l'opposition.

Les camions d'aide des Nations unies attendent au nord d'Alep, en Turquie, mais une source proche de la sécurité syrienne a indiqué mercredi que le régime devait encore retirer ses forces de la Route du Castello qui mène à la frontière turque. La démilitarisation de cette route est un élément essentiel de l'accord.

David Swanson, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) dans la ville turque de Gaziantep, a déclaré que son agence comptait 20 camions chargés de rations alimentaires pour un mois pour 40 000 personnes qui attendent à la frontière.

« C'est un environnement très complexe et nous avons besoin de garanties de sécurité », a-t-il déclaré.