Environ 45 000 extrémistes ont été tués en Irak et en Syrie depuis le début de l'opération internationale visant à vaincre "l'Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL) il y a deux ans, a rapporté l'AFP mercredi 10 août.
"Nous estimons qu'au cours des 11 derniers mois, nous avons tué environ 25 000 combattants ennemis", a déclaré le lieutenant-général américain Sean MacFarland, qui dirige le combat de la coalition contre l'EIIL.
"Lorsque vous ajoutez à ce chiffre environ 20 000 combattants tués (auparavant), cela fait 45 000 ennemis (combattants) qui ont été retirés du champ de bataille", a-t-il dit par appel vidéo depuis Bagdad.
Les estimations de la force totale restante de l'EIIL varient entre environ 15 000 à 30 000, a-t-il ajouté, notant que le groupe a eu des difficultés croissantes de réapprovisionner ses rangs.
"Le nombre de combattants sur le front a diminué", dit-il. "Ils ont diminué non seulement en quantité mais aussi en qualité - nous ne les voyons plus fonctionner presque aussi efficacement qu'ils l'étaient dans le passé, ce qui les rend des cibles encore plus faciles pour nous".
"En conséquence, leur attrition a accéléré leur fin", a-t-il ajouté.
Des responsables estiment également que l'EIIL a perdu 25 000 kilomètres carrés du territoire qu'il détenait autrefois dans son "Califat" autoproclamé en Irak et en Syrie, soit environ 50% et 20% respectivement dans chaque pays.