L'ONU a appelé à un accès urgent de l'aide alors que les forces du régime et les combattants de l'opposition se préparent au combat pour le contrôle de la ville, a fait savoir l'AFP mardi 9 août.
Des centaines de milliers de civils restent à l’intérieur de la ville, où les stocks de médicaments et de nourritures « s'amenuisent dangereusement », a précisé le chef de l'aide humanitaire de l'ONU en Syrie, Yacoub El Hillo, et le coordinateur régional Kevin Kennedy dans un communiqué publié lundi soir.
Ils ont appelé à un cessez-le feu complet ou des « pauses humanitaires » hebdomadaires de 48 heures pour atteindre ceux qui sont dans la détresse.
L'UNICEF a fait savoir que les enfants et les familles à Alep sont confrontés à une « situation catastrophique », avec environ deux millions de personnes sans eau courante après que les affrontements ont détruit les réseaux d'électricité nécessaires pour assurer le débit de l'eau.
« Ces coupures surviennent au milieu d'une vague de chaleur, mettant les enfants dans un grand risque de maladies transmises par l'eau », a expliqué Hanaa Singer, représentante de l'UNICEF en Syrie dans une déclaration.
« Avoir l'eau courante à nouveau ne peut pas attendre la cessation des affrontements. Les vies des enfants sont en sérieux danger », a prévenu Singer.
L'ONU affirme que deux millions personnes dans la ville sont en danger, y compris environ 275 000 à l'est d'Alep. D'autres estimations évaluent le nombre global de civils dans la ville à environ 1.5 million, avec 250 000 dans les quartiers est.
Les confrontations sporadiques ont touchées les abords de la ville mardi, mais il n'y a pas encore de signes des deux côtés du lancement d'une offensive à grande échelle.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme a confirmé que des confrontations ont eu lieu à Ramoussa et a précisé que les raids aériens sur un quartier d'Alep détenu par l'opposition ont tué trois civils mardi matin.
Si Dieu le veut, la bataille d'Alep se réglera en faveur des véritables révolutionnaires. Alep est comme Stalingrad ; c'est le tombeau des envahisseurs russes et iraniens, et de Nasrallah le pion fourbe.
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