Mercredi 6 juillet, l'armée syrienne a déclaré qu'elle respectait un cessez-le-feu de 72 heures dans tout le pays coïncidant avec la fête de l'Aïd-el-Fitr, qui dure trois jours, a rapporté l'AFP.

Dans un communiqué diffusé par les médias officiels, l'armée a annoncé un « régime de silence » sur tout le pays pendant 72 heures à partir d'une heure le 6 juillet, jusqu'à minuit le 8 juillet.

Le communiqué n'a pas précisé si le cessez-le-feu s'étendait aux actions militaires contre les groupes extrémistes comme « l'État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) ou le Front al-Nosra (FAN).

Il n'a pas été indiqué si les forces d'opposition se plieraient à cette nouvelle trêve.

Les tentatives précédentes de mettre en place un cessez-le-feu en Syrie ont échoué.

Malgré l'annonce du cessez-le-feu, les zones à l'est d'Alep ont connu des affrontements armés mercredi matin, selon les résidents et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Dans le district d'al-Machad, à l'est, un civil a été tué, et plusieurs autres blessés, lorsque des tirs d'artillerie sont tombés près d'une mosquée accueillant des prières de l'Aïd, a annoncé l'Observatoire.

« Des obus tombent sur le quartier depuis tôt ce matin », a affirmé le résident Ahmad Nassif.

La trêve a été un « sujet de discussion » dans le groupe de soutien international à la Syrie (GSIS), composé de 22 nations, a indiqué mercredi le ministre américain des Affaires étrangères John Kerry, ajoutant qu'il travaillait avec la Russie, qui copréside le GSIS avec les États-Unis, et avec d'autres pour la transformer en trêve durable.