Près de trente mille « combattants terroristes étrangers » se trouvent actuellement en Syrie et en Irak, a indiqué un haut responsable des Nations unies ce mardi 5 juillet, mettant en garde sur le fait que le risque d'attaques par ces terroristes dans leurs pays d'origine augmentait.
« Maintenant que le territoire détenu par 'l'État islamique en Irak et au Levant' (EIIL) se réduit en Irak, nous les voyons rentrer, non seulement en Europe, mais dans tous leurs pays d'origine, comme la Tunisie et le Maroc », a déclaré Jean-Paul Laborde, vice-Secrétaire général des Nations unies et président de la commission de lutte contre le terrorisme, des propos rapportés par l'AFP.
« Les attaques terroristes dans ces pays d'origine risquent de devenir de plus en plus fréquentes pour contrebalancer la pression qui est exercée sur eux » sur le terrain en Syrie et en Irak, a-t-il ajouté.
