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Jeunesse

L'Irak lance un programme d'emploi pour les jeunes des régions libérées

Khalid al-Taie

De jeunes Irakiens participent à une session de formation professionnelle destinée à les aider à démarrer leurs propres entreprises. [Photo fournie par la Direction de la formation et de l'emploi]

De jeunes Irakiens participent à une session de formation professionnelle destinée à les aider à démarrer leurs propres entreprises. [Photo fournie par la Direction de la formation et de l'emploi]

Le gouvernement irakien a récemment lancé une initiative pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des jeunes, en particulier dans les régions libérées de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).

« Pionniers d'Irak », lancée le 13 septembre, vise à répondre au problème du chômage des jeunes, selon ses organisateurs.

Cette initiative est entre autres soutenue par la Banque centrale irakienne, la Banque mondiale, l'Union bancaire privée d'Irak et le Réseau des médias irakiens.

Le porte-parole de la Banque centrale, Aysar Jabbar, a qualifié Pionniers d'Irak de « projet vital », affirmant à Diyaruna qu'il espère qu'il donnera des résultats positifs et contribuera au développement économique et social du pays.

Des Irakiens reçoivent une formation à l'informatique pour renforcer leurs chances de trouver un emploi. [Photo fournie par la Direction de la formation et de l'emploi]

Des Irakiens reçoivent une formation à l'informatique pour renforcer leurs chances de trouver un emploi. [Photo fournie par la Direction de la formation et de l'emploi]

« Notre initiative souhaite offrir aux jeunes une plateforme qui serve d'incubateur à leurs idées et à leurs visions et mettre à leur disposition un soutien financier pour leur permettre de monter leurs propres PME et de surmonter les défis », a-t-il poursuivi.

« Ce plan de soutien ne s'attache pas à une seule région », a-t-il continué, ajoutant que les participants ont « l'entière liberté de choisir le projet qu'ils souhaitent monter, en fonction de leurs compétences et s'il s'agira d'un projet générateur de revenus ».

Parmi les filières envisagées se trouvent le commerce, l'artisanat, l'éducation et le tourisme, a précisé Jabbar.

Aucun calendrier n'a été fixé pour cette initiative, a-t-il poursuivi, ni un nombre spécifique de bénéficiaires. « Chacun peut déposer sa candidature, mais la priorité ira toutefois aux jeunes des villes qui ont été libérées du terrorisme. »

Apporter un soutien supplémentaire

Les jeunes originaires des régions auparavant contrôlées par l'EIIS « ont immensément souffert à cause des déplacements, des actes de terrorisme et de la guerre », a continué Jabbar.

Ils ont donc besoin d'un soutien supplémentaire pour veiller à ce qu'ils soient en mesure de participer au développement économique de leurs villes, a-t-il ajouté.

Cette initiative « vient en appui à des projets dont la mise en œuvre sur le terrain est effective, et qui ont fait l'objet d'études de faisabilité et d'une planification soignée », a-t-il expliqué.

« L'espoir est que ces projets contribuent non seulement à créer des opportunités d'emploi pour les chefs d'entreprises, mais aussi pour d'autres jeunes à un stade ultérieur », a-t-il continué.

Les jeunes représentent près d'un tiers de la population irakienne, a indiqué le ministère du Plan dans un rapport daté du mois d'août, constituant 27,4 % de la population.

Le taux de jeunes sans emploi est de 22,6 %, selon ce même rapport.

Favoriser les « success stories »

« L'idée qui sous-tend l'initiative Pionniers d'Irak est de donner aux jeunes l'occasion de réaliser leurs objectifs », a expliqué Wadie Nouri al-Hanthal, président de l'Union du secteur bancaire privé irakien.

« Nous voulons créer des 'success stories' dont les jeunes, leurs familles et nous-mêmes serons fiers », a-t-il poursuivi pour Diyaruna.

Ces jeunes présentent un potentiel énorme, a-t-il dit, mais ils manquent souvent de l'expertise et du soutien nécessaires.

« Nous nous attachons à monter des sessions de formation, car notre contribution est destinée à renforcer les capacités des jeunes pour leur permettre de mieux planifier et gérer leurs propres entreprises », a expliqué al-Hanthal.

Notre union « a formé un grand nombre de jeunes dans de nombreuses disciplines éducatives et professionnelles, notamment 50 jeunes diplômés hommes et femmes cette année dans le cadre d'un projet de réhabilitation baptisé Autonomisation des jeunes », a-t-il indiqué.

La plupart des diplômés de ce programme ont par la suite trouvé un emploi, a-t-il précisé.

« C'est ce que nous espérons faire avec cette initiative », a continué al-Hanthal. « Inciter les jeunes, en particulier ceux qui sont titulaires d'un diplôme universitaire, à ne pas attendre un emploi dans le secteur public, mais à développer leurs propres compétences et à lancer leurs propres entreprises. »

« Nous ouvrirons un grand nombre de cours et concentrerons nos efforts sur les villes libérées, afin de fermer la porte aux terroristes et ne pas les laisser profiter de leur situation sans emploi », a-t-il poursuivi.

Maintenir la stabilité

L'initiative consistant à apporter un soutien aux jeunes est « une mesure notable », a estimé Mouhannad al-Awmari, responsable média du Réseau des organisations de la société civile dans Ninive.

« Le chômage est l'un des plus grands enjeux que rencontrent aujourd'hui les jeunes, et cela est notamment le cas pour les diplômés de l'université », a-t-il expliqué à Diyaruna.

Assurer une formation, un financement et un soutien aux entreprises dirigées par des jeunes est « une mesure nécessaire » pour lutter contre le chômage et leur apporter une source de revenus, a-t-il indiqué.

« Dans les provinces libérées, nous avons instamment besoin de tels projets, en raison de leur rôle dans le maintien de la stabilité dans les villes et de l'amélioration de la situation », a conclu al-Awmari.

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24 COMMENTAIRE (S)
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Je veux un boulot. Je m'appelle Hassan Hussein Younis Hussein. Je viens de l'est de Mossoul, en Irak. J'ai 35 ans. Je veux travailler comme gardien de sécurité.

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Ce ne sont que des mensonges. S'il y a une initiative, il s'agit des membres et des responsables provinciaux, notamment à Mossoul, où le centre-ville est raciste envers la périphérie. Les habitants de Mossoul croient qu’ils sont le peuple élu de Dieu!

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Une très belle initiative. Elle doit être généralisée à toutes les provinces irakiennes. Nous ne devrions pas oublier le rôle des provinces du sud et du centre dans la libération et la défense de l'Irak et des zones qui sont tombées entre les mains de l'EIIS. Que Dieu les damne! Salutations à tous! Votre frère Abou Iraq de Najaf.

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1. Je suis d'accord avec vous et je souhaite le progrès pour toutes les provinces;
2. Nous ne devons pas rappeler les gens tout le temps de notre générosité dans la libération car nous sommes tous des irakiens; je suis un fils du nord et j'ai défendu Bassorah et le sud.
3. Est ce que vous savez que ce travail noble a été exploité par des gens mal intentionnés pour prendre l'argent de protection de nous et de moi personnellement?
Je souhaite à nos chers irakiens, de Zakho, non comme il est dit maintenant de Mossoul, à al-Zubair et al-Fao, tout le progrès possible et la bonne gouvernance.

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Nous, les citoyens de Nasriyah, avons besoin de tels projets car de nombreux chômeurs et de nombreuses familles de purs martyrs ont été tués pour la défense de notre terre et de nos sanctuaires.

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Je veux les rejoindre. Je suis diplômé de la faculté d’ingénierie, département électricité. J'ai eu mon diplôme il y a cinq ans.

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Un beau projet. Que Dieu bénisse vos efforts!

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Ces cours sont-ils disponibles à l'avenir?

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Mode d'application.

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Je veux me présenter comme bénévole

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Je veux me présenter comme bénévole.

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Un bon et beau projet.

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Je veux les rejoindre.

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Je suis diplômé en administration des affaires et je n'ai pas de travail. La vallée de Ninive doit fournir des offres de travail aux chômeurs.

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Khalil Suleiman Hajji. Licence en histoire. Professeur pendant trois ans gratuitement.

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Tarik Mohammed Ali Jaber. J'ai un baccalauréat en éducation physique et sports. Je suis né en 1986. J'ai travaillé dans des écoles privées depuis trois ans. Je peux utiliser des ordinateurs. Je suis marié et sans emploi.

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Comment puis-je travailler?

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Que la paix soit sur vous. Je m'appelle Mohannad Haitham. J'ai un diplôme en comptabilité à Ninive. Je suis au chômage. Je cherche du travail.

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Je veux les rejoindre.

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Je veux travailler en bénévole.

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Comment puis-je rejoindre cette organisation?

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Frères, je veux un travail à Erbil. Je suis un étranger d'Erbil.

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Nous, dans la province de Salaheddine voulons des cours de formations qui permettraient aux jeunes hommes et femmes de subvenir aux besoins de leurs enfants après avoir perdu leurs époux et faire ont dû faire face à leurs situations difficiles, lancer des projets par lesquels ils peuvent créer des emplois pour eux et pour les autres et accroître le taux de développement économique. 53998.

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Je suis un lauréat de Salaheddine et sans emploi. J'espère que votre organisation me désignera dans une position ou nous donnera un contrat.

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