Un rapport télévisé montrant une unité du Corps de la Garde Révolutionnaire Islamique Iranienne (CGRI) comabttant dans la province de Homs en Syrie fournit une preuve définitive de l'implication directe de l'armée iranienne dans la guerre syrienne, ont déclaré des experts à Diyaruna.
Cela réfute l'affirmation de l'Iran selon laquelle son rôle est limité à fournir des conseils militaires au régime syrien et aux milices alliées, ont-ils déclaré, notant que les images pourront conduir à de nouvelles sanctions internationales contre l'Iran.
La vidéo, diffusées sur la chaîne satellite Al-Mayadeen, montre une opération militaire menée par une unité du CGRI dans une région rurale de la province de Homs en Syrie, a déclaré à Diyaruna le journaliste syrien Mohammed al-Abdoullah.
"C'est la première de son genre, car elle montre l'implication directe du CGRI dans la guerre en Syrie avec un certain nombre de combattants qui n'obéissent qu'à l'Iran", a-t-il indiqué.
Ce rapport semble être une tentative de calmer la rue iranienne, a-t-il dit, car il a montré que l'unité du CGRI avait organisé une opération dans la région de Hamima en représailles contre "l'État Islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) pour avoir assassiné un élément du CGRI.
La capture et l'exécution ultérieure du recru Mohsen Hajji par l'EIIS ont généré des répercussions sur l'Iran et parmi les milices affiliées au CGRI.
L'EIIS a capturé Hajji le 7 août lors d'une bataille près de la frontière d'al-Tanf avec l'Irak et l'a filmé. Il a été exécuté deux jours plus tard.
Les médias iraniens ont annoncé lundi 14 août la mort d'un autre commandant du CGRI en Syrie, en le nommant Janmohammed Alipour de la ville d'Andimeshk dans la province de Khuzestan au sud de l'Iran.
Alipour a été décrit comme un "commandant militaire qui a fourni des services de conseil en Syrie".
'Preuve d'implication directe'
"Les nouvelles images témoignent de l'implication directe du CGRI en Syrie", a déclaré lFathi al-Sayed, chercheur au centre d'Al-Sharq pour les Etudes Régionales et Stratégiques, spécialisé dans les affaires iraniennes.
Cela réfute les affirmations antérieures de l'Iran du contraire, a-t-il indiqué à Diyaruna.
Il a noté que les preuves de l'intervention directe de l'Iran "ramèneraient davantage de sanctions à l'Iran pour violation des accords internationaux", ajoutant que cela pourrait expliquer pourquoi le CGRI a rapidement nié sa participation directe.
Les images vidéo ont également été retirées du site Web de la chaîne satellite.
Le porte-parole du CGRI, le général de brigade Ramadan Sharif a nié que le CGRI ait effectué une opération terrestre en représailles pour le meurtre de Mohsen Hajji.
Dans une déclaration diffusée par plusieurs agences de presse, Sharif a déclaré: "Nous ne soutenons pas la diffusion vidéo par la chaîne (Al-Mayadeen), mais notre réponse à l'EIIS arrivera bientôt".
Al-Sayed a déclaré qu'il était difficile de réfuter la vidéo, qui a été diffusée sur une chaîne satellitaire connue pour sa position pro-iranienne, car le rapport faisait référence à une déclaration du CGRI indiquant que l'opération a été menée en représailles pour la mort de Hajji.
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