Le ministre syrien des affaires étrangères Walid Muallem a annoncé mardi 25 septembre que la création d'un comité soutenu par l'ONU pour l'élaboration d'une constitution pour la Syrie ne signifie pas que le pays termine ses opérations militaires, a rapporté l'AFP.
L'ONU a annoncé lundi la formation tant attendue du comité, mais il reste à savoir si cette mesure pourrait mettre en fin un terme à la guerre.
Le comité comprendra 150 membres -- un tiers choisi par le régime, un nombre égal par l'opposition, et le dernier tiers par l'ONU.
Le secrétaire-général de l'ONU Antonio Guterres a salué la formation du comité comme un premier pas vers une solution politique au conflit.
Mais Muallem a insisté que la formation du comité « n'est pas contraire à l'option militaire » ou empêche la continuation du « travail fait sur le terrain ».
« Nous sommes déterminés à libérer chaque centimètre de notre territoire», a-t-il martelé à une chaîne télévision pro-régime mardi, ajoutant que « la guerre continuera ».
« Nous n'acceptons aucune intervention étrangère dans l'élaboration de notre constitution», a-t-il indiqué.
Le comité devra se réunir pour la première fois à Genève le 30 octobre.