L'Allemagne, le Koweït et la Belgique ont demandé que le Conseil de sécurité de l'ONU vote sur une résolution concernant tous les groupes pour « arrêter immédiatement toutes les hostilités » dans le province d'Idlib en Syrie, ont annoncé les diplomates mercredi 18 septembre.

Le texte du projet de résolution, obtenu par l'AFP, serait voté jeudi.

Le projet appelle à un cessez-le-feu commençant samedi à midi heure locale, et il ajoute qu'il aiderait à « éviter une nouvelle détérioration de la situation humanitaire catastrophique à Idlib ».

La résolution est confrontée à une forte opposition de Moscou, qui a répondu avec son propre projet de texte soutenu par la Chine, et qui sera aussi mis en vote jeudi.

Pendant ce temps, les chefs de l'ONU et du comité international de la croix rouge (CICR) ont rejoint mercredi l'appel à une cessation des bombardements des villes d'Idlib en Syrie et Tripoli en Libye.

Les deux villes « endurent des souffrances et destruction indicibles d'une pluie de bombes et d'obus », ont annoncé le chef de l'ONU Antonio Guterres et le directeur du CICR Peter Maurer dans un communiqué.

Ils ont appelé toutes les parties dans les deux conflits à s'abstenir d'utiliser les armes explosives à large impact dans les zones peuplées.

« Les parties au conflit doivent reconnaître qu'elles ne peuvent pas combattre dans les zones peuplées de la même manière qu'elles le feraient dans les champs de bataille ouverts», ont-ils martelé.

« Le droit international humanitaire... interdit absolument de diriger des attaques contre les civils ou objets civils, les attaques sans discrimination ou disproportionnées, les armes sans discrimination, et utiliser les civils comme boucliers humains», ont-ils souligné.